Questions autour de l’opportunisme littéraire hors des réseaux institutionnels

France-Italie, XVIIe-XIXe

Riassunti

Présentation du dossier « L’opportunisme littéraire hors réseaux institutionnels (France-Italie, XVIIe-XIXe) »

Presentation of the topic ‘Literary opportunism outside institutional networks (France-Italy, 17th-19th centuries)’

Testo integrale

p. 1-4

« Un coup de dé jamais n’abolira le hasard »1

Saisissant au vol l’opportunité, le fortuit, le hasard, les rencontres, les vicissitudes et les situations qui viennent à lui et le déterminent, l’opportunisme littéraire – celui qui pousse soudain un quidam à traduire sans y être prédisposé, à écrire par affection pour un autre individu ou par la vertu d’un engouement soudain pour une œuvre en particulier – se situe peut-être plus souvent qu’on ne le croit en amont des fameux courants littéraires (romantisme, symbolisme etc.) dans lesquels on a coutume de classer lettrés et poètes de tous bords.

Dans une conférence éclairante récente, Anne Duprat2 montre que le hasard ne saurait ni exister ni se traduire sans l’appui d’un récit3. En effet, tout hasard, pour surprenant et aléatoire qu’il soit, ne peut que se raconter sous peine de n’avoir aucune existence, par le biais d’un récit qui ordonne nécessairement le chaos du monde... avec pour conséquence inévitable d’effacer l’impression de hasard initial, parfaitement illusoire. Or l’histoire de la littérature est l’exact inverse du hasard chaotique du monde : tous les lettrés y sont en effet classés dans des courants, souvent a posteriori, exactement comme si la littérature (et son histoire) avait un sens excluant tout aléa de la fortune. Dans l’histoire de la littérature, tout se passe comme si lesdits lettrés avaient consciencieusement marché dans un sens qui serait non fortuit, les conduisant à choisir de faire partie de tel ou tel courant littéraire. Il s’agit là d’un sens à l’opposé de ce qui « nous arrive », autrement dit de ce qu’est par définition le hasard (Anne Duprat4). Organisant le chaos du monde de manière diachronique, l’histoire littéraire donne l’impression que le lettré choisit d’arriver au courant ou au genre littéraire au gré d’un courant ou d’un réseau particulier, oubliant ainsi qu’une opportunité fortuite pourrait avoir fait de lui cet opportuniste littéraire dont nous nous proposons d’interroger le surgissement et ses circonstances, aléatoires autant qu’elles peuvent l’être, en marge des réseaux et courants littéraires.

On a coutume de considérer les groupes d’intellectuels ou de lettrés au prisme des institutions établies, constituées dans le but – plus ou moins avoué – de tisser puis d’entretenir un réseau (académies, cercles de lettrés, diplomatie, revues etc.). Mais plus rare est l’approche qui consiste à s’interroger sur les événements d’opportunité invisibles, soudains et individuels, souvent fortuits, qui ont occasionné une rencontre littéraire ou intellectuelle, y compris pour des hommes et femmes n’ayant à l’origine rien à voir avec le monde des lettres, alors même qu’ils se mettent à écrire. Les articles de ce numéro s’interrogent sur la manière dont cette opportunité, parfaitement détachée de tout mouvement ou de tout réseau institutionnel en cours, a pu être à l’origine de situations qui, si elles n’avaient pas eu lieu, n’auraient pu nourrir ensuite la formation de réseaux ; ou encore sur la manière dont l’opportunité s’appuie sur des réseaux moins visibles, des groupes d’appartenance parfois plus puissants encore que les réseaux officiels, entre XVIIe et XIXe siècles.

Quels sont les groupes (acteurs, femmes, poètes itinérants ou exilés) qui tendent davantage à céder à de telles opportunités, en marge de réseaux littéraire de leur temps? Quels sont les rouages contextuels les plus favorables à l’opportunité de l’acte littéraire pour la future autrice ou le futur auteur ? Pourquoi choisit-elle/-il une modalité littéraire (traduction, écriture, poésie, nouvelles feuilletonnistes etc.) plutôt qu’une autre ? Prend-elle/-il l’initiative absolument seul(e) ? Comment l’unicum littéraire – initialement surgi indépendamment de tout réseau existant – trouve-t-il sa place dans la postérité ? Et certains modèles littéraires sont-ils plus aptes à conduire vers ce type d’opportunités fortuites ? Quels contextes tendent à les favoriser?

De telles situations d’opportunité peuvent également être suscitées par l’appropriation littéraire entre France et Italie du XVIIe au XIXe. Le cas échéant, quels hasards permettent le voyage des textes par-delà les Alpes ? Comment l’itinérance France-Italie peut-elle être féconde en matière de créativité littéraire ou artistique, plutôt qu’au sein d’un réseau préexistant ? Lorsque l’opportunisme littéraire ne relève d’aucun lien avec les intellectuels ou lettrés officiels, quelles sont les conséquences sur les textes que les autrices et auteurs s’approprient? Quelles sont les raisons qui poussent l’opportuniste à traduire, à éditer, ou tout simplement à se mettre à écrire ? Enfin, le lettré opportuniste est-il à son tour fondateur de nouveaux réseaux, de nouvelles modalités littéraires, de nouvelles normes d’écriture ou de traduction ?

Par ailleurs, cet unicum opportuniste puise-t-il ses racines dans des réseaux moins officiels s’appuyant par exemple sur un groupe social d’appartenance, tels que peuvent l’être les compagnies de comédiens ? Quel rôle de catalyseur ce groupe joue-t-il vers l’acte d’écriture ou de traduction? Quelles justifications en donne celui ou celle qui se lance dans cet exercice littéraire en apparence opportuniste ?

Tels sont les angles d’approche que les contributrices et contributeurs de ce volume prennent en compte, les questions que nous posons ici n’ayant pas prétention à l’exhaustivité. Parmi les catalyseurs d’opportunité littéraires, hors des réseaux officiels de lettrés de leur temps, on trouve la traduction italo-française à visée d’intérêt personnel, pédagogique ou expérimentale comme le montrent les articles de C. Berger et S. Lévèque ; les rencontres interpersonnelles et les effets de l’entregent (F. Libral, C. Clementi) ; les parcours de vie sociale (C. Berger) ; les voyages de textes et réseaux urbains (E. Laumont, F. Libral), et enfin les réseaux marginaux, extérieurs aux monde des lettres, nourris le plus souvent par les femmes, les acteurs, les artisans, les prêtres, les religieux et leurs ordres, ou encore les milieux courtisans et aristocratiques. Les cinq contributions du volume soulignent également les éléments déclencheurs qui, en marge de tout réseau de lettrés, conduisent à l’opportunisme littéraire, qu’il s’agisse d’une polémique (C. Berger), d’une vocation poétique individuelle (F. Libral) ou encore d’un contexte littéraire favorable (E. Laumont).

Les contributions de ce numéro montrent comment l’autrice, l’auteur ou le corpus choisi sont bien des unicum et/ ou en quoi la création littéraire relève bel et bien d’une situation ou d’un mécanisme déclencheur opportuniste, sans lesquels l’œuvre n’eût pas existé. Chaque situation d’opportunisme littéraire montre que rien, auparavant, ne laissait présager le surgissement d’une œuvre littéraire ou d’une forme littéraire, a priori unique pour les autrices ou auteurs considérés.

S’emparant de la publication signée par une figure majeure de la comédie dell’arte, Le Bravure del Capitan Spavento (Venise, Somasco, 1607) de Francesco Andreini, Jacques de Fonteny traduit le texte en Les Bravacheries du Capitane Spavente l’année suivante, en mars 1608 (Paris, Le Clerc). Or, si à première vue l’entreprise paraît faire suite à d’autres publications littéraires de J. de Fonteny telles que des pastorales, des anagrammes, ou encore des poèmes, le choix des Bravure a de quoi interroger puisqu’il semble s’inscrire dans une démarche où l’opportunisme précède largement une motivation purement littéraire qui s’inscrirait dans la continuité stylistique de ses productions ou d’un éventuel réseau littéraire. En effet, l’analyse chronologique de la présence et du parcours de Jacques de Fonteny au sein des Confrères de la Passion, en tant que gestionnaire de l’Hôtel de Bourgogne (1603-1629) montre que la traduction partielle des Bravure se situe dans un contexte polémique tel entre les comédiens italiens et les Confrères de la Passion (février-mai 1608) que sa motivation en serait parfaitement opportuniste. Pis encore, lorsqu’on considère cette traduction en français à la lumière d’autres événements biographiques similaires, relatifs à un auteur tendant systématiquement à jouer des coudes au sein d’un entourage aristocratique et bourgeois parisien bien choisi, les intentions du traducteur interrogent d’autant plus. Résolument choisi hors réseau, le texte traduit aurait bel et bien pour fonction d’insérer son auteur dans un contexte et un milieu, urbain et théâtral, bien plus qu’il ne s’inscrit lui-même dans un courant ou une mode littéraire, comme le montre C. Berger.

Sans quitter le XVIIe siècle, pour Florent Libral, il s’agit d’élucider les raisons de la publication du recueil de poèmes de Clermont, le Parnasse divin, édité à Toulouse en 1653. Revêtant une forte dominante didactique entre sujets religieux et scientifiques, la poésie de Clermont est publiée toutefois sans privilège, alors que la peste sévit à Toulouse, avec un faible tirage. L’étude s’attarde aussi sur un autre ouvrage de l’auteur : Le Thresor de la Prestrise, un cours versifié sur les sacrements. Dans les deux cas, les conditions simultanées d’écriture révèlent l’intérêt opportuniste de l’auteur qui y trouve probablement l’occasion d’asseoir une réputation d’auteur sacré au sein des milieux mondains toulousains. Indubitablement en marge des grandes influences littéraires d’une époque marquée par le concettisme, la préciosité ou encore la satire, Clermont choisit au contraire la poésie sérieuse, revendiquant notamment l’apport de disciplines comme la physionomie et la chiromancie, en digne héritier de la fin du XVIe et au début du XVIIe siècle. En somme, l’auteur se distingue par son statut extérieur non seulement aux réseaux littéraires, mais aussi par rapport à la tendance générale de fond qui marque l’évolution religieuse et intellectuelle de son époque. Néanmoins, la démarche de Clermont répond à une volonté de se faire apprécier des soutiens cléricaux et laïcs de la réforme catholique au niveau local, notamment par l’influente famille occitane des Caulet. L’analyse approfondie des motivations de Clermont et de ses influences spirituelles, voire scientifiques, débouche sur le constat que l’opportunisme littéraire du Le Parnasse divin repose en définitive sur le caractère polyvalent de la notion des merveilles de la nature, véritable clé de voûte du recueil. En apparence, l’opportunisme de Clermont est religieux, peut-être même carriériste. Afin de se faire remarquer de la famille de Caulet et d’entrer dans sa clientèle, il relance de la sorte sa réputation d’écrivain après l’épidémie de peste qui paralysa Toulouse jusqu’en 1653, ce qui explique la rapidité de la publication de deux ouvrages en une seule année. L’opportunisme de Clermont semble bel et bien être de nature spirituelle : il s’agit de saisir les mondains dans leurs préoccupations quotidiennes pour tenter de leur faire désirer l’invisible et l’inaccessible.

S’intéressant au roman à feuilleton en Italie, sur influence française, Emma Laumont détaille dans son article comment des autrices et auteurs italiens, en s’inspirant de modèles français, contribuent à la diffusion du genre en Italie. Son approche souligne combien un phénomène de mode tel que le roman à épisodes a pu façonner une réalité ou un courant de genre littéraire qui nous semble aujourd’hui acquis. Ainsi, l’Italie du XIXe siècle, saturée par le marché littéraire français, est dominée par les romans traduits. Par ailleurs, parce qu’il considère l’écriture du roman-feuilleton sous l’angle de l’opportunisme littéraire, l’article permet d’aborder le genre sous un angle aussi original que pertinent et démontre à quel point l’histoire littéraire ne saurait se cantonner à une approche a prosteriori, celle qui est l’apanage des anthologies par exemple. Or, Emma Laumont montre combien les autrices et auteurs de roman-feuilleton se mettent à écrire en choisissant ce genre bien davantage par une forme d’opportunisme où l’air du temps semble peser, dans la chronologie de l’écriture, bien davantage que la fibre écrivaine elle-même. L’étude montre combien l’arrivée des romans-feuilletons en Italie, influencée par la France, est beaucoup plus féconde qu’elle ne l’eût été sur un réseau déjà existant. L’importation de roman-feuilleton est donc une forme d’opportunisme littéraire à l’origine d’un genre devenu italien sur un modèle français : il s’agit d’un opportunisme de genre, plus que d’auteur, ainsi que d’éditeurs italiens. L’analyse d’Emma Laumont analyse d’interroger le genre tel qu’on le connaît en Italie sous l’angle de sa genèse, placée sous une influence française et un opportunisme littéraire plus marqué qu’on ne pourrait le croire.

L’approche de Charlotte Clementi ouvre le champ d’étude de l’influence d’Eugène Scribe sur la dramaturgie italienne du XIXe siècle relative à la compagnie Reale Sarda où, cette fois, le vecteur d’opportunisme est une personne ou des acteurs : en l’occurrence l’actrice Gaetana Rosa, et la compagnie Reale Sarda. L’article se fonde sur une analyse de manuscrits dont Gaetana Rosa est l’autrice et montre comment l’adaptation, vers le contexte italien, des pièces d’Eugène Scribe entraîne des modifications aussi conséquentes qu’est parallèle la réécriture effectuée. Cherchant en effet à valoriser une actrice en particulier (Carlotta Minchionni), les manuscrits de Gaetana Rosa, conservés à Turin, en disent long tant sur le contexte des compagnies italiennes où prévaut la mise en valeur du « grand acteur », que sur l’atmosphère de moralisme pédagogique qui anime les scènes italiennes de la comédie et du vaudeville au début du XIXe siècle. L’actrice Gaetana Rosa s’empare du vaudeville français d’origine qu’est celui d’Eugène Scribe, véhiculé par-delà les Alpes grâce à ses traductions, nourrissant l’opportunité de nouvelles formes théâtrales italiennes dans un contexte transalpin alors quelque peu à l’arrêt dans le contexte péninsulaire de l’époque.

Nous ne quittons pas le XIXe siècle avec l’approche de Sarah Lévèque quant à la circulation interpersonnelle de l’œuvre de Dante Alighieri, entre amitiés, didactique de l’italien, salons ou échanges livresques de volumes de la Divine comédie de part et d’autre des Alpes. Cette étude finit de confirmer l’incidence du fortuit et du hasard, parfois bien loin des réseaux officiels, dans la circulation tant du goût pour la littérature italienne que du Poème de Dante : ainsi, les exemples concrets de Giosafatte Biagioli (1769-1830), de Daniele Manin (1804-1857) et de Giuseppe Zaccheroni (1800-1876), tous trois acteurs de la diffusion de la langue et de la culture italienne en France pendant la première moitié de siècle, montrent comment, par l’enseignement de la langue italienne, l’œuvre de Dante va jusqu’à éveiller d’impromptues vocations de traducteurs chez certains lettrés tels que Joseph-Antoine de Gourbillon ou encore Brait Delamathe, dont le hasard a fait qu’ils croisent la route (pédagogique) d’exilés tels que Daniele Manin ou de Biagioli, mais aussi celle de Pier Angelo Fiorentino, exilé napolitain en France qui se lie d’amitié avec Alexandre Dumas et entreprend une traduction de La Divine comédie. Ce sont aussi les rencontres fortuites et interpersonnelles qui mettent en contact Germaine de Staël avec Vincenzo Monti, pour lequel la salonnière nourrit par ailleurs une affection aussi ambigüe que non étrangère à son italophilie. L’article indique enfin que tout reste à faire quant à la question du rôle de l’opportunité fortuite ayant guidé – puis invisibilisé – nombre de plumes féminines vis-à-vis de vocations littéraires mâtinées d’italophilie, dont il y a fort à parier qu’elles aient pu nourrir de tout aussi nombreux réseaux d’opportunités parallèles et interpersonnelles.

Les divers questionnements autour de l’opportunisme littéraire permettent dans ce numéro d’aborder l’histoire littéraire sous un angle diachronique a priori au lieu de l’habituel a posteriori que nous employons d’ordinaire pour ordonner les genres, les courants ou plus simplement les écrivains. En somme, l’objectif initial de ce numéro était de s’interroger sur les formes prises par l’opportunisme d’écriture en littérature italienne, ainsi qu’entre France et Italie. Mais les études proposées abordent aussi la question des réseaux parallèles et non officiels favorisant cet opportunisme, mais aussi celle des réseaux que cet opportunisme construit puis favorise. L’approche des corpus abordés sous cet angle a chaque fois permis de porter un regard nouveau sur ce qui fait la genèse d’une œuvre et les motivations de leurs auteurs. Lorsqu’on approche une écriture ou une œuvre du point de vue des origines de sa signature, il s’agit d’envisager l’équilibre toujours fragile entre la stimulation par un réseau littéraire officiel d’une part, et l’incidence des situations d’opportunisme individuel ou des réseaux parallèles d’autre part qui, à leur tour, œuvrent au surgissement de nouveaux réseaux. Bien souvent, ceux-ci tendent à dépasser la sphère du courant purement littéraire et éclairent les textes d’un jour nouveau.

« Toute Pensée émet un Coup de Dés » (Stéphane Mallarmé)

Note

1 Titre d’un poème de Stéphane Mallarmé, Armand Colin, Cosmopolis, mai 1897. « Dans cette œuvre d’un caractère entièrement nouveau, le poète s’est efforcé de faire de la musique avec des mots. » Torna al testo

2 Anne Duprat est professeure de Littérature Comparée à l’Université de Picardie Jules Verne, essayiste et traductrice. Elle est directrice du CERCLL (EA4283) et membre Senior de l’IUF. Spécialiste de théorie de la fiction et des littératures européennes des XVIe et XVIIe siècles, elle est notamment l’auteur de Vraisemblances. Poétiques de la fiction en France et en Italie (Champion, 2009), et de Récits d’Orient en Occident (dir., avec É. Picherot, Paris, P.UP.S., 2008), Fiction et cultures (dir., avec F. Lavocat, Paris, 2010), Histoires et savoirs. Anecdotes scientifiques aux XVIe et XVIIe siècles (dir., avec F. Aït-Touati, Peter Lang, 2012) et Romanesques noirs 1750-1850 (dir., avec L. Ruiz et M. Hersant, Garnier, 2019). Torna al testo

3 Anne Duprat, « Le hasard est-il une fiction ? Pensée et représentation de la contingence en Europe, de la Renaissance au XXIe siècle », conférence à l’Université de Picardie Jules Verne, 8 mai 2024. Presentación: Lina Avendaño Anguita, Directora del Departamento de Filología Francesa, Universidad de Granada. URL : [https://youtu.be/6FWO4ZasoZg?si=pHeI68lzghDYvZ5D] (consulté le 21/04/2025). Torna al testo

4 L’étymologie même des mots synonymes de hasard ou sémantiquement liés à lui expriment tous un mouvement qui nous arrive ou nous ‘tombe dessus’. Voir conférence « Le hasard est-il une fiction? Pensée et représentation de la contingence…, op. cit. Voir aussi : Anne Duprat, Le hasard. Art, histoire et science, Paris, CNRS ed., 2025, à paraître (mars 2025). Projet anr et réseau a.l.e.a, URL : [https://hasard.hypotheses.org/equipe/duprat-anne]. Le réseau a.l.e.a réunit des spécialistes d’histoire et de théorie de la littérature, d’historiographie, de philosophie esthétique et d’épistémologie autour de l’analyse des représentations du hasard dans l’art, du début de la modernité à nos jours (XVIe-XXIe s.). Sur les liens entre création et hasard, nous renvoyons également à l’Introduction de Jonathan Pollock (dir.), Pratiques du hasard. Pour un matérialisme de la rencontre, Presses Universitaires de Perpignan, Perpignan, 2012, édition électronique : 2018. Introduction de Jonathan Pollock, URL : [https://books.openedition.org/pupvd/6045] à Jonathan Pollock (dir.), Pratiques du hasard, op. cit., DOI : [https://books.openedition.org/pupvd/6024] (liens consultés le 21/04/2025). Torna al testo

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Riferimento elettronico

Cécile Berger, « Questions autour de l’opportunisme littéraire hors des réseaux institutionnels », Line@editoriale [On line],  | 2025, pubblicato in rete il 06 juin 2025, consultato il 08 novembre 2025. URL : http://interfas.univ-tlse2.fr/lineaeditoriale/2525

Autore

Cécile Berger

Il Laboratorio / Université Toulouse II-Jaurès

cecile.berger@univ-tlse2.fr

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