Jérôme de Lespinois (dir.), Anthologie mondiale de la stratégie aérienne, La Documentation française, Paris, 2020, 899 pages.

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Jérôme de Lespinois (dir.), Anthologie mondiale de la stratégie aérienne, La Documentation française, Paris, 2020, 899 pages

Texte

La publication de l’Anthologie mondiale de la stratégie aérienne par Jérôme de Lespinois, survient dans une séquence historiographique particulièrement dense pour la réflexion stratégique aérienne française, marquée par une multiplication des études liées à l’emploi de l’aviation militaire ou consacrées à l’air power, ainsi que par une mobilisation accrue des acteurs de la production scientifique sur ces thématiques1. Certes, le contexte semble favorable à une recrudescence des intérêts pour l’histoire de l’armée de l’Air – entre les commémorations des quatre-vingts ans de la bataille de France (1940) et la transformation de l’armée de l’Air en armée de l’Air et de l’Espace (2020). Au milieu de la littérature profuse qu’engendre cet alignement mémoriel favorable, la collection « Stratégie aérospatiale » de la Documentation française, dirigée par le Centre des études stratégiques aérospatiales (CESA) et lancée en 2010, se distingue par le mot d’ordre qu’elle s’est fixée : renouveler la pensée stratégique aérienne par la publication critique de textes historiques ou prospectifs traitant du fait aérien et spatial.

Cette volonté de rompre avec les contingences qui caractérisent ce champ précis de la recherche en histoire militaire, de procurer au chercheur les sources propres à sustenter son analyse, ne peut qu’être saluée – et ce d’autant plus que les initiatives en la matière sont rares. Le choix de lister les auteurs par ordre alphabétique traduit l’approche neutre, d’ordre encyclopédique de cet ouvrage, qui donne à voir les producteurs de la pensée stratégique plutôt qu’il ne cherche à en déduire une typologie des « écoles » de la pensée stratégique aérienne. L’absence de classement diachronique est justifiée par la « faible amplitude chronologique de l’ouvrage2 ». Chaque entrée se compose d’une présentation biographique comprenant une liste des publications majeures de l’auteur et, le cas échéant, de références historiographiques choisies. La notice propose au lecteur une sélection de textes représentatifs, qui permettent d’acquérir rapidement une compréhension claire du courant doctrinal dans lequel il s’inscrit ainsi qu’une connaissance synthétique de sa pensée.

Il est précisé dans l’introduction qu’il n’existait « qu’une seule anthologie sur le fait aérien militaire », celle d’Eugene M. Emme, parue en 1959 en langue anglaise et rééditée en 20113. Cela ne semble pas tout à fait exact, puisqu’une histoire des théoriciens de l’air power est parue en 20194 – certes assez succincte et toujours en langue anglaise. Le travail réalisé par les chercheurs du CESA représente néanmoins, par son ampleur, une tentative sans doute inédite s’agissant de la stratégie aérienne, dans l’esprit du vaste recueil mis en place par Gérard Chaliand en 1990 et devenu classique5. Une telle somme intéresse aussi immédiatement les professionnels de la guerre aérienne, qu’il s’agisse des stratégistes ou des praticiens de l’aviation militaire. Comme le rappelle Louis Pena, celui qui désire établir la physionomie d’une « doctrine aéronautique générale » ne peut se fonder sur la seule expérience ou analyse des opérations aériennes les plus récentes. Une approche historique raisonnée et structurée est indispensable à l’élaboration de la doctrine contemporaine6.

L’ouvrage apparaît d’emblée ambitieux : il se propose en effet de réaliser une approche globale de la pensée stratégique aérienne, par une sélection de textes emblématiques qui rythment son affirmation, ses mises en œuvre successives et ses évolutions majeures. Cette somme volumineuse était par ailleurs attendue, puisqu’elle fait figure de suite logique au recueil de textes de doctrine des forces aériennes françaises paru à l’aube de la précédente décennie7.

Qu’apporte cette anthologie à notre connaissance de la stratégie aérienne ? Les soixante-sept noms rassemblés dans le corpus, sur une période qui s’étend de la seconde moitié du xixe siècle jusqu’à la seconde moitié du xxe siècle, permettent de s’interroger sur plusieurs problématiques essentielles de la guerre aérienne. En effet, l’anthologie peut revêtir un intérêt plus fondamental que le simple appui au professionnel ou au profane, en fournissant les matériaux d’une méthodologie analytique – afin de réduire, en l’occurrence, les subjectivités qui déforment le discours stratégique. La finalité apparaît donc autrement plus substantielle : une archéologie du savoir mise au service d’une pratique discursive.

La variété des textes retenus permet de s’interroger sur la question des origines, sur les orientations premières de la réflexion stratégique aérienne. Ainsi, il est annoncé dans l’introduction que l’un des objectifs assignés à ce travail collectif est de rompre avec la place prépondérante ordinairement occupée par les écrits de Giulio Douhet8. Ce dernier se retrouve bien souvent, par la nature révolutionnaire de ses thèses, affublé d’un titre de précurseur ou de fondateur. Or, conférer un tel poids au général italien tend à effacer d’autres auteurs qui tiennent une place plus discrète dans l’historiographie. Certes, la pensée douhétienne – et sa réfutation – est essentielle pour qui cherche à comprendre les controverses qui accompagnent les processus de création puis d’autonomisation des armées aériennes dans l’Europe des années 1930. Or, ce ne sont pas tant les théories de Douhet que leur réception et leur circulation qui fondent – ou ancrent – la stratégie aérienne dans la pensée militaire européenne puis nord-américaine, et qui permettent « de mieux connaître les mécanismes de formulation des concepts et de généalogie intellectuelle en matière de stratégie aérienne9 ». De surcroît, la vision quelque peu caricaturale de la force aérienne proposée dans La Maîtrise de l’air10, déconnectée des moyens techniques de l’époque, affaiblit in fine les armées de l’air, confinées dans un rôle précoce et démesuré d’emploi stratégique. À tel point que l’on en viendrait à se demander si ce n’est pas l’emploi stratégique de l’aviation de guerre qui crée la stratégie aérienne, « enfant terrible » de l’entre-deux-guerres issu des controverses et des peurs suscitées par un vecteur nouveau de destruction – et presque mort-né, si l’on se réfère à Edward Luttwak11, qui envisage la stratégie aérienne (et maritime) comme non-stratégie, car entièrement dépendante de la stratégie terrestre.

Que la puissance aérienne ait été sérieusement envisagée comme ultima ratio de la guerre contemporaine, ce n’est pas douteux. Mais résumer la genèse de la stratégie aérienne à l’emploi de flottes de bombardiers à long rayon d’action, c’est un peu vite oublier les multiples adaptations qui caractérisent la marche vers le second conflit mondial, qui dépassent rarement le stade de la théorie mais qui témoignent de la richesse doctrinale de l’époque. De fait, le corpus, s’il prend en compte les « grands » précurseurs – outre Douhet, Hugh Trenchard ou William « Billy » Mitchell –, présente quelques auteurs moins connus, au nombre desquels Paul Armengaud – chef de la mission militaire aérienne en Pologne au moment de l’agression allemande de 1939 –, ou Robert Knauss – dont le rôle clé dans le développement doctrinal de la Luftwaffe reste largement méconnu. Aux côtés de l’« air intégral », qui propose un assujettissement de la stratégie générale à l’action aérienne, se dégage une voie plus mesurée de l’emploi de l’aviation, pensée en relation avec les forces de surface. C’est le cas d’Amadeo Mecozzi, aviateur anti-douhétien de la Regia Aeronautica. Son approche de la stratégie aérienne, axée sur la notion de coopération, s’intéresse notamment à l’aviation d’assaut12. Dès les années 1920-1930 émergent les principes de base de l’appui direct.

Il est vrai que le potentiel de l’aviation de bombardement constitue une rupture dans la stratégie, qui jusqu’ici était attachée au concept de bataille, de destruction des forces ennemies et de conduite des forces armées. Pour autant, la stratégie aérienne ne s’est pas d’emblée structurée autour d’une hypothèse technique dont on ne mesure pas encore vraiment, dans la première moitié du xxe siècle, toute la portée. À cet égard, la Seconde Guerre mondiale fait office de nouveau laboratoire pour la guerre aérienne. On constate d’ailleurs que l’anthologie s’ouvre sur la notice de Clément Ader, qui définit la stratégie aérienne par l’agencement des aéronefs au sol, l’embasement de la force aérienne. Cette approche, que l’on pourrait à première vue considérer comme réductrice, se révèle en vérité l’illustration d’une stratégie proprement aérienne. Elle permet en tout cas de montrer que cette dernière n’est pas immédiatement fonction d’un déterminisme matériel.

L’introduction s’attarde justement sur la difficulté à élaborer une définition de la stratégie aérienne, du fait du primat trop souvent accordé à l’objet technique – l’avion – au détriment du « facteur humain13 ». Martin Heidegger est convoqué, pour rappeler la relation de dépendance qui lie la machine à la mission qui lui est assignée – encore que La Question de la technique s’intéresse surtout à l’essence de la technique. Pour Hervé Couteau-Bégarie, la tendance à réduire la stratégie à des données techniques, à indexer son évolution sur des progrès technologiques, de même que le degré d’imbrication entre controverse doctrinale et réflexion théorique, grèveraient la construction, au sortir du second conflit mondial, d’une « pure » stratégie aérienne14. Se produit-il donc un assèchement de la pensée stratégique aérienne ? Ou bien s’agit-il d’un renversement de paradigme ? Dans les années 1920-1930, la stratégie aérienne procède d’une théorisation intuitive de l’emploi de l’aviation militaire à l’aune des promesses que porte la guerre aérienne, tandis qu’à partir des années 1950 la conceptualisation stratégique est dictée par les capacités opérationnelles des systèmes d’armes. Soit l’affirmation d’une stratégie positivée au détriment d’une stratégie spéculative du fait d’un rétrécissement (ou d’un ajustement) du champ des possibles. Cette transition s’explique par l’expérience des opérations de 1939-1940, par les progrès de l’industrie aéronautique qu’elles ont suscités ainsi que par les nouvelles situations géopolitiques mondiales, lesquelles contribuent très largement à façonner la stratégie aérienne du second xxe siècle, et ce dans l’ensemble de ses domaines d’application connus, depuis l’emploi stratégique jusqu’à l’appui tactique. La connaissance de l’outil aérien, ou du moins sa perception, a progressé et évolué – de même que la physionomie des besoins en conflits armés. Pour autant, il existe des continuités. Ainsi, de l’offensive douhétienne des années 1930 aux Effect Based Operations (EBO) développées par le général de l’US Air Force David Deptula15 dans les années 1990, de la masse de bombardement au ciblage et du conflit de haute intensité à la guerre irrégulière, la finalité attribuée à l’action stratégique aérienne dans la profondeur reste sensiblement la même : la manipulation psychologique de l’ennemi. Le curseur n’est donc pas tant placé sur les données techniques du vecteur que sur les modalités de règlement d’un conflit par le recours à la coercition aérienne. Cette idée d’une « pression indirecte » réalisée depuis les airs procure à la stratégie aérienne une densité conceptuelle, en s’attachant notamment à la détermination de la nature des frappes et à l’évaluation des réactions en chaîne qu’elles provoquent dans le « système stratégique adverse16 » – résilience ou désolidarisation des populations, dégâts politiques ou économiques…

L’introduction se contente d’une brève allusion à la dissuasion nucléaire17. La défense par l’atome représente pourtant un tournant majeur dans la manière d’appréhender la guerre. Surtout, la « stratégie nucléaire est, dans une large mesure, fille de la stratégie aérienne, et pas seulement parce que l’avion a été le premier vecteur de la bombe18 ». Le cas français illustre ce constat : les Forces aériennes stratégiques (FAS) occupent un rôle prépondérant dans la Force nucléaire stratégique (FNS), articulée autour d’une composante aérienne – le couple Mirage IV/ravitailleur C135 F à partir de 1964 – et d’une composante terrestre – les missiles sol-sol balistiques stratégiques du plateau d’Albion à partir de 1971. La dissuasion nucléaire représente une extension du domaine de la stratégie aérienne, qui investit le temps de paix et réactive avec une intensité nouvelle la dialectique de l’épée et du bouclier. Ici encore, bien qu’il paraisse tentant d’y voir un facteur de stagnation de la pensée aérienne, la stratégie de dissuasion ne supplante pas la stratégie d’action, puisque la menace d’utilisation de la force ne vaut que si l’on envisage l’utilisation de la force. Si l’on admet l’effet dissuasif comme l’une des finalités majeures de la stratégie aérienne, cette dernière ne perd pas pour autant – au contraire – sa dimension positive.

L’inventaire proposé par cette anthologie possède une dimension internationale incontestable. Mais l’ensemble traduit cependant un certain déséquilibre. En effet, l’Europe occidentale et l’Amérique du Nord concentrent la majorité des textes – encore que la Russie soviétique soit représentée. Ce manque s’explique, selon les auteurs, par l’absence de textes théoriques issus des mondes asiatiques ou africains19. Rien de bien étonnant à cela si l’on considère que la gestation de la stratégie aérienne est intimement liée au développement des aviations de guerre modernes dans le contexte des deux guerres mondiales, mais aussi, à partir de la seconde moitié du xxe siècle, dans le cadre de la mise en œuvre de la dissuasion nucléaire, dont les flottes aériennes contemporaines des grandes puissances militaires mondiales sont partiellement détentrices. Il y a donc, inhérente à la production puis à la mise en application de ces théories de guerre aérienne, une tradition occidentale. Toutefois, il serait intéressant de savoir dans quelle mesure elles essaiment ailleurs dans le monde, particulièrement au sein des puissances militaires émergentes. Les choix stratégiques opérés par la Chine en matière de forces aériennes, par exemple, ne méritent-ils pas de susciter une attention renouvelée des spécialistes ? Des années 1980 à aujourd’hui, l’aviation militaire de l’Armée populaire de libération (APL) essaye d’atteindre des objectifs de modernisation à la hauteur de l’ambition géopolitique de ses chefs, surtout s’agissant des capacités aéronavales. À partir de Deng Xiaoping et la rupture avec le concept maoïste de levée en masse, le nouveau primat technologique semble avoir engendré une pensée stratégique singulière articulée autour du binôme fondamental dissuasion/agression20. L’aviation militaire chinoise n’a participé à aucun conflit majeur depuis la campagne de Jinmen en 1958. Outre la qualité de l’entraînement et l’acquisition de matériels de pointe, sa préparation repose sur un important travail de mise au point doctrinale – systématique et pragmatique – associant assimilation des modèles otaniens et russe ainsi que développement de principes stratégiques adaptés à des enjeux régionaux propres, à tel point que peu de forces militaires disposent aujourd’hui d’une telle masse documentaire en matière d’emploi des forces aériennes21.

Quoi qu’il en soit, cet ouvrage particulièrement fouillé et d’une rare richesse est le fruit d’une entreprise de grande ampleur qui permet de saisir toute la complexité et la diversité de la pensée stratégique des origines à nos jours. Il contribue à hisser la prospection doctrinale et la perspective stratégique aérienne à un niveau global – et ne demande qu’à être encore augmenté.

Notes

1 Avec notamment le n° 301 de la Revue historique des armées, « La puissance aérienne depuis la guerre du Golfe » (2020), ou la publication à venir (2021) des actes du colloque « L’aviation militaire au sortir de la Première Guerre mondiale » (CERPA, Mairie de Paris, 30 octobre 2018). Retour au texte

2 Voir de Lespinois Jérôme (dir.), Anthologie mondiale de la stratégie aérienne, La Documentation française, Paris, 2020, p. 15. Retour au texte

3 Emme Eugene M., The Impact of Air Power: National Security and World Politics, 2011 (première édition : 1959). Voir de Lespinois Jérôme (dir.), Anthologie…, op. cit., p. 13. Retour au texte

4 Biddle Tamis D., Air Power and Warfare: A Century of Theory and History, Strategic Studies Institute/US Army War College Press, Carlisle, 2019, 103 pages. Retour au texte

5 Chaliand Gérard, Anthologie mondiale de la stratégie. Des origines au nucléaire, Robert Laffont, Paris, 2001, 1490 pages (première édition : 1990). Retour au texte

6 Pena Louis, « Doctrine générale de l’armée de l’Air et emploi de l’arme aérienne », Stratégique, n° 102, 2013/1, pp. 395-407. Retour au texte

7 Voir de Lespinois Jérôme (dir.), La Doctrine des forces aériennes françaises 1912-1976. Textes et documents, La Documentation française, Paris, 2010, 407 pages. Retour au texte

8 Voir de Lespinois Jérôme (dir.), Anthologie…, op. cit., pp. 15-17. Retour au texte

9 Ibid., p. 17. Retour au texte

10 Douhet Giulio, La Maîtrise de l’air, Economica, Paris, 2007, 438 pages. Retour au texte

11 Voir Luttwak Edward, Le Paradoxe de la stratégie, Odile Jacob, Paris, 1989, p. 205. Retour au texte

12 Voir de Lespinois Jérôme (dir.), Anthologie…, op. cit., pp. 539-555. Retour au texte

13 Ibid., p. 14. Retour au texte

14 Couteau-Bégarie Hervé, Traité de stratégie, Economica, Paris, 2001, pp. 631-641. Retour au texte

15 de Lespinois Jérôme (dir.), Anthologie…, op. cit., pp. 241-276. Voir aussi p. 18 : il est précisé que le principe des EBO est décrit dès 1946, sous la plume du général américain Spaatz. Retour au texte

16 Voir Henrotin Joseph, « Stratégie aérienne et approche des conceptions contemporaines d’attaques stratégiques. Les approches centrées sur la contre-résilience », Stratégique, n° 102, 2013/1, pp. 329-346. Retour au texte

17 Voir de Lespinois Jérôme (dir.), op. cit., p. 18. Retour au texte

18 Voir Gadal Serge, Forces aériennes stratégiques. Histoire des deux premières composantes de la dissuasion nucléaire française, Economica, Paris, pp. 13 et 16-18. Retour au texte

19 Voir de Lespinois Jérôme (dir.), Anthologie…, op. cit., p. 15. Retour au texte

20 Voir Klen Michel, « La Chine et son armée », Études, t. 392, 2000/3, pp. 293-302. Retour au texte

21 Voir Cliff Roger, « The Development of the PLAAF’s Doctrine », in Hallion Richard P., Cliff Roger et Saunders Phillip C. (dir.), The Chinese Air Force. Evolving Concepts, Roles and Capabilities, National Defense University Press, Washington, D. C., 2012, pp. 149-164. Retour au texte

Citer cet article

Référence électronique

Aurélien Renaudière, « Jérôme de Lespinois (dir.), Anthologie mondiale de la stratégie aérienne, La Documentation française, Paris, 2020, 899 pages. », Nacelles [En ligne], 10 | 2021, mis en ligne le 10 mai 2021, consulté le 29 mars 2024. URL : http://interfas.univ-tlse2.fr/nacelles/1135

Auteur

Aurélien Renaudière

Chargé de recherche et d’enseignement au Service historique de la Défense. Doctorant en histoire moderne et contemporaine, il s’intéresse à l’histoire des sensibilités et au concept de spécificité militaire dans les armées françaises de la fin de l’Ancien Régime au début du xixe siècle. Ses travaux portent également sur les questions d’idéologie guerrière, de doctrine et d’opérations militaires dans les conflits armés contemporains, notamment au prisme de la coopération aéroterrestre.
aurelien.renaudiere@gmail.com

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