Auteurs : Vladimir Alpatov http://interfas.univ-tlse2.fr/slavicaoccitania/497 Publications de Auteurs Vladimir Alpatov fr 0 La genèse des études japonaises en Russie http://interfas.univ-tlse2.fr/slavicaoccitania/1435 L’étude du Japon, et notamment de la langue japonaise, a commencé en Russie tout comme en Occident plus tard que l’étude des autres pays d’Orient, car durant la période de fermeture du Japon, on ne possédait que peu d’informations sur ce pays. Cette étude ne commença donc que durant la seconde moitié du XIXe siècle après l’ouverture du Japon. Jusqu’au début du XXe siècle, les études japonaises en Russie dépendaient fortement des modèles occidentaux, leurs niveaux théoriques étaient peu élevés. Une des raisons de la défaite russe en 1905 est la méconnaissance que l’on avait du Japon. Sous l’influence de cette défaite, à la fin de la première décennie du XXe siècle et au début de la seconde, un groupe de jeunes savants talentueux se constitua. Citons les noms de E. D. Polivanov, N. I. Konrad, N. A. Nevski, O. O. Rosenberg, etc. Certains d’entre eux émigrèrent après la révolution d’Octobre et jouèrent un rôle éminent dans les études japonaises d’autres pays. Qu’on songe à S. N. Elisseïev en France et aux États-Unis et à M. N. Ramming en Allemagne. As in the West, the study of Japan, and in particular of the Japanese language, started in Russia later than the studies of other Eastern countries. For, during the closing of Japan, little information was known about this country. Its study started only during the second half of the 19th century after the opening of Japan. Until the beginning of the 20th century, Japanese studies in Russia highly relied on western models and were of a modest theoretical level. One of the reasons of the Russian defeat in 1905 is the lack of knowledge about Japan. Around 1910, a group of young and talented scholars was formed under the influence of this defeat. Among them, E. D. Polivanov, N. I. Konrad, N. A. Nevski, O. O. Rosenberg, etc. Some of them emigrated after the October revolution and played a fundamental role in the Japanese studies in other countries, like M. N. Ramming in Germany or Serge Eliseev in France and in the United States. Изучение Японии, в том числе японского языка, началось в России, как и на Западе позже изучения других стран Востока, так как в период закрытой Японии об этой стране было мало сведений. Это изучение началось лишь во второй половине XIX в., после открытия Японии. В первый период, до начала ХХ в. русское японоведение сильно зависело от западных образцов, его теоретический уровень был навысок. Одной из причин поражения России в Русско-японской войне 1904-1905 гг. было незнание Японии. Под влиянием этого поражения в конце 1900-х - начале 1910-х гг. в России сформировалась группа молодых талантливых ученых: Е.Д. Поливанов, Н.И. Конрад, Н.А. Невский, О.О. Розенберг и др., внесшие большой вклад в науку. Некоторые из них, эмигрировав после революции, сыграли видную роль в японоведении других стран: С.Г. Елисеев во Франции и США, М.Н. Рамминг в Германии. mar., 26 févr. 2019 15:40:51 +0100 ven., 09 juin 2023 10:37:52 +0200 http://interfas.univ-tlse2.fr/slavicaoccitania/1435 Saussure, Volochinov et Bakhtine http://interfas.univ-tlse2.fr/slavicaoccitania/981 Dans le livre Marxisme et philosophie du langage V.N. Volochinov critique avec acharnement toute la conception linguistique de F. de Saussure, en accordant une attention particulière à la notion saussurienne de la langue . D’après Volochinov, la langue pour Saussure n’existe ni objectivement, ni subjectivement, n’étant rien d’autre qu’une abstraction utile pour certains buts pratiques (comme l’interprétation des textes ou l’apprentissage d’une langue étrangère). Cela est lié au fait que Saussure ne ferait aucune référence à la nature / essence ( suščnost’ ) de la langue. La négation radicale des idées de Saussure et leur critique acharnée dans le livre de Volochinov ne peuvent être comparées qu’à la réception très négative de Saussure par le linguiste japonais M. Tokieda. Dans les travaux de Bakhtine écrits plus tard (« Du discours romanesque » [Slovo v romane], « Le problème des genres du discours » [Problema rečevyx žanrov]) l’attitude envers Saussure est autre : la conception saussurienne de la langue y est acceptée, même si elle est considérée comme insuffisante et même si, d’après Bakhtine, elle devrait être complétée par la théorie de l’énoncé ( vyskazyvanie ), ainsi que par la théorie des genres du discours ( rečevye žanry ). (Trad. du russe par Ekaterina Velmezova) « Saussure, Voloshinov and Bakhtine » In his book Marxism and the Philosophy of Language V.N.Voloshinov severely criticizes F. de Saussure’s whole linguistic theory, paying particular attention to the Saussurean notion of langue . According to Voloshinov, language [ langue ] exists neither objectively, nor subjectively for Saussure, since it is nothing but an abstraction which proves useful to certain practical purposes (such as the interpretation of texts or foreign language learning for instance). It could be explained by the fact that Saussure had not spoken about the nature / essence [ suščnost’ ] of language. Such radical negation of Saussurean ideas and their severe criticism in the book of Voloshinov could be compared only with a very negative reception of Saussure by Japanese linguist M. Tokieda. In Bakhtine’s later works (« Discourse in the Novel » [Slovo v romane], « The Problem of Speech Genres » [Problema rečevyx žanrov]) the attitude towards Saussure is different : Bakhtine accepts the Saussurean conception of language, even if he insists on the necessity to complete it by the theory of utterance [ vyskazyvanie ] and the theory of speech genres [ rečevye žanry ]. mar., 27 nov. 2018 16:21:53 +0100 sam., 17 avril 2021 15:53:40 +0200 http://interfas.univ-tlse2.fr/slavicaoccitania/981 Un projet peu connu de latinisation de l’alphabet russe http://interfas.univ-tlse2.fr/slavicaoccitania/496 Indisponible mar., 16 oct. 2018 11:05:58 +0200 ven., 18 oct. 2019 14:00:37 +0200 http://interfas.univ-tlse2.fr/slavicaoccitania/496